Crises d’angoisse : quelles sont les causes, que faire ?
Les crises d’angoisse, ou crises de panique touchent davantage les femmes. En effet, ce trouble est 2 à 3 fois plus répandu chez la femme que chez l’homme et fait son apparition le plus fréquemment chez les tranches d’âge les plus jeunes (25-44 ans).Qu’est-ce qu’une crise d’angoisse ? Quelles sont les causes identifiées et que faire ? Quelles solutions plébisciter ? Une crise d’angoisse se traduit par un ressenti de mal-être, une peur, une effrayante sensation de catastrophe imminente. Cette crise s’accompagne souvent d’une accélération du rythme cardiaque, à laquelle vient s’adjoindre une sensation d’étouffement, de manquer d’air. L’angoisse est souvent rattachée à la peur irrationnelle de la mort imminente, ou la peur de perdre le contrôle, de se retrouver sans échappatoire, avec une incapacité de raisonner pendant le déroulement de l’attaque de panique. Ces crises de stress dure de quelques minutes à plusieurs heures dans les pires cas.
Ce pic de stress débute dans le cerveau où l’amygdale, l’aire des émotions, transmet un signal à l’hypothalamus, l’aire qui est en communication avec le corps. L’hypothalamus apporte une stimulation au système nerveux qui incite les glandes surrénales à fabriquer plus d’adrénaline. De ce fait, le rythme cardiaque s’emballe, la respiration est accélérée et les taux de sang et d’oxygène dans les muscles sont plus conséquents. L’organisme est ainsi préparé au combat ou à la fuite. Ce mécanisme de survie s’apparente à la crainte de mourir. Cette situation devient handicapante quand cette réaction se manifeste régulièrement sans présence de danger avéré, comme lors d’une crise de panique. En effet, dans ce cas, le cerveau ne parvient plus à faire la dissociation entre les menaces réelles et les menaces perçues
Les symptômes des crises d’angoisse
La crise d’angoisse est marquée par un début caractérisée par sa brutalité, suivie d’une ascension puissante. Elle fait son apparition en moins de 10 mns, avant de décliner graduellement. Malgré sa décrue, elle dure en moyenne 2 heures. Si il s’agit d’un épisode isolé, on évoquera ainsi une crise d’angoisse aigüe ou attaque de panique. Si elle est répétitive, on fera alors usage du terme “trouble panique”.
- Physiques : emballement du rythme cardiaque (palpitations), lividité, mains qui tremblent, sudation, sensation de d’asphyxie ou d’étranglement, inconforts thoraciques, hauts le cœur, nausées, vertiges, maux de tête, évanouissement …
- Comportementaux : prostration ou état nerveux, déambulation …
- Cognitifs : une peur irrationnelle, une sensation de mort imminente
Les compléments pour vous aider à surmonter et à mieux vivre ces pics de stress
Lavilab propose un complément anti stress parfaitement adapté au pics de stress, au stress aigu. Ce complément est idéal en cas d’anticipation : si vous appréhendez une situation et pressentez que vous pourriez laisser le stress vous submerger et vous faire perdre le contrôle. Il contribuera à la réduction du taux de cortisol (hormone du stress) grâce à sa formulation à base d’Asperge et de Lactium. Avec ce complément alimentaire No Stress Flash, votre perception du stress, de l’anxiété et de l’insécurité sera plus faible avant, pendant et après un stress bref et intense.
Quelles sont les causes des crises d’angoisse ?
Souvent, les crises d’angoisse se développent sur un terrain dépressif ou anxieux plus ou moins persistant. Ces crises de stress aigu frappent particulièrement les personnes moins résistantes à l’anxiété, à la pression. Une crise d’angoisse aiguë peut se manifester de façon spontanée, mais elle peut aussi survenir suite à un élément déclencheur :
- Un stress soudain et intense.
- Un chamboulement émotionnel ou une période de fatigue.
- Une confrontation avec une hantise, une phobie.
- l’ingestion de certains médicaments, ou stimulants.
- L’alcool, les opiacés, la caféine.
Les raisons psychologiques
Un des facteurs les plus courants des crises de panique est imputable à un élément déclencheur antérieur.
Les individus ayant déjà expérimenté un traumatisme présentent un risque accru de subir des crises de panique. En effet, le cerveau tend à privilégier les souvenirs à fortes charges émotionnelles. Un souvenir antérieur peut alors avoir un rôle central dans l’anticipation des événements à venir. Si vous avez déjà été frappé par un sentiment immense de danger émotionnel et par la peur, votre cerveau sera donc plus enclin à interpréter les événements angoissants comme étant périlleux.
Face à une crise d’angoisse, il faut s’affranchir d’une pathologie somatique existante. Un diagnostic médical permettra donc une prise en charge sur le plan psychologique. La déclaration d’une attaque de panique est étroitement lié à des facteurs environnementaux. Le premier réflexe à adopter est donc la mise à l’écart dans un lieu empli de quiétude et à l’écart du tumulte.
Le Trouble panique du à l’agoraphobie
L’agoraphobie la crainte, l’appréhension disproportionnée des lieux, des contextes :
- Crainte de ne pas pouvoir se soustraire, se dérober facilement en cas d’attaque de panique ;
- Lieux où on ne peut bénéficier d’aide immédiatement en cas de danger.
- Les lieux de forte affluence où la foule de masse, en milieu clos (gare, supermarchés, salles de spectacle, files d’attente) ;
- Le fait de se retrouver dans des transports bondés, milieux cloisonnés (train, bus, ascenseur) ;
- Se retrouver dans des emplacements ouverts, où on craint de perdre ses repères et d’être déboussolé (grands espaces, rues)
Ces situations anxiogènes déclenchent alors des états d’anxiété et des possibles pertes de connaissance, des malaises. Dans les cas les plus sévères, le fait de s’écarter d’une zone rassurante (en général, le domicile) provoque une peur extrême, des crises d’angoisse. Comme pour toute phobie, la victime de crises d’angoisse admet que ses craintes et sa souffrance sont excessives. Les contraintes dans la vie quotidienne sont lourdes :
- Attitudes d’évitement ou de fuite (ex. : limiter les déplacements) ;
- Conduites mises en place pour se rassurer (le besoin d’être en présence de quelqu’un pour mieux appréhender les situations redoutées)
La caféine
La caféine est susceptible d’accroitre les risques de crises de panique chez les sujets souffrant d’anxiété. Elle peut en effet accélérer le rythme cardiaque et vous rendre plus agité et tremblant. Chez les individus sensibles aux effets de la caféine, ces réactions physiologiques peuvent donc amplifier l’anxiété et générer une crise de panique.
Les médicaments
Certains médicaments comme les antidépresseurs peuvent exacerber l’anxiété lors des 1ères semaines et lors d’un changement de dosage. Si vous présentez des antécédents de dépression et que vous suivez un traitement, référez-vous à votre médecin traitant. Des anxiolytiques peuvent être prescrits.
L’alcool
L’alcool fait baisser le taux de sérotonine, hormone qui contribue à réguler et à stabiliser l’humeur. La consommation abusive d’alcool peut provoquer des sentiments dépressifs et anxieux, pouvant mener à des attaques de panique.
Crises d’angoisse solutions, conseils et astuces
Les crises d’angoisse répétitives ne doivent pas être prises à la légère et faire l’objet d’un suivi médical. Le sport est une solution souvent préconisée pour canaliser et prévenir ces montées de stress. Si vous n’êtes pas un sportif aguerri et rechignez à la tache, vous pouvez vous tourner vers des disciplines plus douces, relaxantes inspirées de la médecine chinoise où l’osmose corps-esprit est sacrée. Pourquoi ne pas s’essayer au tai-chi qui vous permettra de mieux maîtriser votre respiration, tout en favorisant la prise de conscience de votre corps ? Autre activité : le Qi Gong : une discipline pour optimiser votre concentration, tout en améliorant votre énergie vitale.
La cohérence cardiaque et la méditation pour apaiser les tensions
Pour vous aider à mieux gérer vos émotions, la cohérence cardiaque s’impose comme une technique favorisant la détente, la maitrise du stress. On parle alors de variabilité cardiaque (capacité cardiaque décélération ou de décélération afin de s’adapter à l’environnement) Disposant de près de 40 000 neurones ainsi que d’un réseau étoffé de neurotransmetteurs, le cœur est en communication directe avec le cerveau. En influant sur notre rythme cardiaque par le biais de techniques de respiration, nous avons donc la possibilité de transmettre des signaux positifs au cerveau. Voici une exercice de respiration équilibrant : 5 secondes à l’inspiration, 5 secondes à l’expiration, soit 6 respirations à la minute. Quand on respire 6 fois par minute on a la garantie d’atteindre cet état d’équilibre de cohérence cardiaque.
Autres exercices de respiration profonde
Les exercices de respiration profonde peuvent réduire l’anxiété et à favoriser la relaxation. La focalisation sur le contrôle du rythme et l’amplitude ventilatoire vous calmera. L’apprentissage de ces méthodes est simple. Voici les consignes à suivre pour mieux maitriser une crise d’angoisse, de panique :
- S’asseoir sur une chaise, sur le sol, ou s’allonger sur un lit,
- Placer ses pieds à plat sur le sol,
- Inspirer en profondeur par le nez ;
- Expirer doucement par la bouche ;
- Compter jusqu’à 5 en inspirant et jusqu’à 5 en expirant
- Poursuivre pendant 5 minutes.
L’acceptation de la crise de panique
L’acceptation consiste à admettre et reconnaitre l’existence de cet épisode difficile, d’une émotion, et d’être en mesure de relativiser face à ces cataclysmes que sont les crises. Faites en sorte que votre corps soit relâché et votre respiration régulière. Il est primordial de ne pas agir comme si vous étiez sous le coup d’une menace. Ne vous affolez pas, évitez de trop bouger, vous déplacer. Rassurez-vous à voix haute si besoin : les symptômes ressentis sont durs à surmonter et désagréables, mais votre vie n’est pas en danger. L’objectif de l’acceptation n’est pas d’encourager l’inaction mais de s’autoriser à ressentir la cause des crises.